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Sex Fame And Murder (2012)


Luka Rocco Magnotta (né Eric Clinton Newman le 24 juillet 1982 à Scarborough, Ontario) est un Canadien, auteur du meurtre prémédité de Lin Jun, un Chinois installé au Canada. Ayant utilisé Internet pour diffuser une vidéo dans laquelle il mutilait le cadavre de sa victime, il a parfois été présenté comme le premier « tueur sur internet » mais des cas similaires s'étaient en fait déjà produits, comme ceux d'Armin Meiwes (le Cannibale de Rotenburg) ou des maniaques de Dniepropetrovsk.

Magnotta, acteur pornographique occasionnel, se fait remarquer plusieurs années avant cette affaire en tentant de se créer une notoriété sur le Web ; il poste entre autres des vidéos de lui en train de torturer des chatons, ce qui lui vaut d'être poursuivi en justice par des groupes de défense des droits des animaux.

Le 30 mai 2012, après l'envoi par la poste, à divers destinataires, de morceaux du corps de Lin Jun, Magnotta est visé en tant que principal suspect par un avis de recherche pan-canadien, puis international. Durant plusieurs jours, il est considéré comme le fugitif le plus recherché du Canada. Il est arrêté à Berlin le 4 juin 2012, dans un cybercafé. Lors de son procès, fin 2014, il reconnaît les faits, mais plaide la démence passagère ; il est reconnu coupable et condamné à la prison à vie, dont 25 ans incompressibles.


Le Canada a demandé à l'Allemagne l'extradition du "dépeceur" de Montréal. Un retour d'autant plus attendu que la police pense à d'autres crimes

Luka Rocco Magnotta ne devrait pas rester très longtemps en Allemagne où il a été arrêté lundi, à Berlin, en vertu d'une "notice rouge" d'Interpol.

Le Canada prépare en effet activement la demande d'extradition de celui que l'on appelle désormais le "dépeceur" ou encore le "démembreur" de Montréal. Des surnoms qui, bien entendu, font référence au meurtre particulièrement sadique de cet étudiant chinois qu'il aurait tué à l'aide d'un pic à glace puis découpé et dépecé, avant d'envoyer des morceaux du corps à des partis politiques.


Première comparution ce mardi matin
Conformément à un traité en vigueur entre les deux pays, Ottawa doit maintenant déposer auprès de Berlin une demande officielle d'extradition, éléments de preuve à l'appui. Les responsables du ministère de la Justice travaillent actuellement avec les collaborateurs du procureur général du Québec à réunir ces documents. En attendant, une première comparution du suspect devant un tribunal à Berlin est prévue ce mardi matin. Quant à l'extradition elle-même, le porte-parole de la police canadienne, le commandant Ian Lafrenière, n'a pas pu dire combien de temps les démarches pourraient prendre. "Ça va dépendre beaucoup aussi de quelle façon il va réagir : est-ce qu'il va tenter de contester cette extradition? Est-ce qu'il va accepter?".

D'autres crimes ?
Si Luka Rocco Magnotta est entre les mains de la justice, l'enquête est pour autant "loin d'être terminée", a précisé lundi la police de Montréal, évoquant d'anciens dossiers qui pourraient être rouverts. "Quand on fait face à ce genre d'individus, on pense à d'autres crimes", a déclaré le commandant Ian Lafrenière, lors d'une conférence de presse, tout en ajoutant ne pas avoir "vraiment de crime particulier en tête". Bisexuel, prostitué, Luka Rocco Magnotta est aussi connu pour être un ancien acteur porno.

Une cavale internationale de 10 jours
L'arrestation lundi dans un cyber café de Berlin de Luka Rocco Magnotta a mis fin à une cavale internationale de 10 jours qui l'a vu quitter le Canada pour la France avant de rejoindre l'Allemagne. Sur cette cavale, on sait que les policiers allemands étaient au courant de sa présence sur leur territoire: leurs collègues français les avaient alertés après l'avoir vu sur des images de vidéosurveillance d'une gare routière internationale près de Paris prendre un autocar pour l'Allemagne. Il était parti jeudi dernier, mais les images n'ont été visionnées que lundi. La gare en question se trouve à proximité d'un hôtel de Bagnolet, près de Paris, où les enquêteurs français avaient retrouvé sa trace samedi. Le suspect avait déjà quitté sa chambre dans laquelle les enquêteurs ont trouvé des affaires, dont des revues pornographiques et des sacs vomitoires de la compagnie aérienne qui l'avait transporté depuis le Canada.

Poursuivre les hébergeurs de la vidéo de son crime?
C'est l'un des éléments clés et particulièrement odieux de cette affaire : le meurtre de l'étudiant chinois a été entièrement filmé par le tueur. Une vidéo qu'il a ensuite posté sur internet. Sur ce point, le porte-parole de la police de Montréal (SPVM) a également insisté sur la volonté de ses services de poursuivre les hébergeurs qui ont permis la diffusion de la vidéo du meurtre dont M. Magnotta est accusé. "Vous savez que la vidéo avait été déposée sur différents sites web", a déclaré Ian Lafrenière. "On avait réussi, avec l'aide des gens, leur collaboration, à la retirer. Il demeurait toujours un endroit du côté d'Edmonton qui avait refusé. (....) Si on est en mesure de les accuser, ça va faire partie de notre enquête, ça je peux vous l'assurer", a dit le policier.

Il avait publié un post de blog sur l'art de disparaître sans être retrouvé. Loupé.

Parmi les nombreuses traces laissées sur Internet par Luka Rocco Magnotta –soupçonné d’avoir tué et dépecé un homme et d’avoir envoyé des parties de corps au Parti conservateur canadien, et arrêté à Berlin ce lundi 4 juin–, un billet de blog résonne étrangement avec sa situation.
Le «dépeceur canadien», ou quelqu’un sous son nom, a publié en 2009 un article sur Digital Journal intitulé «How to disappear Completely and never be found» (comment disparaître complètement et ne jamais être retrouvé).
Le billet décrit les premières étapes à suivre pour un début de changement de vie: comment se débarrasser de son identité, couper les ponts avec ses proches, choisir sa destination, etc.
Cliquez sur le (+) pour plus d’informations sur l’origine de ce texte
Luka Rocco Magnotta a-t-il suivi ces règles dans sa cavale? Eléments de réponse.

Règle n°1: ne pas choisir une destination évidente
Le texte précise que la première chose à faire est de décider de son point de fuite, selon trois critères:
  1) «La ville où vous préfèreriez aller n’est pas forcément le meilleur choix, si vous avez parlé à d’autres gens de votre amour pour celle-ci.»
  2) «Vous devez quitter votre Etat.»
  3) «Faites des recherches sur votre destination, trouvez ce que vous y ferez quand vous y serez.»
Les amis de Luka Rocco Magnotta –s’il en a– ne s’étant pas exprimé sur le sujet, on ne sait pas s’il leur avait déjà parlé de Paris, où il se trouvait encore récemment, ou de Berlin, où il a été arrêté. Il a bien suivi les points 2) et 3), mais pas le premier. Niveau discrétion, on repassera: sur sa page Myspace, Luka a un album de photos consacré à Paris, avec une dizaine d’images de lui devant le Moulin Rouge, la Tour Eiffel, etc.  En octobre 2010, des photos de Luka Magnotta à Rome, Monaco et en Suisse ont été publiées, en plus de celles de Paris. Dans un article sur le travail des policiers français, Le Figaro notait:
«Etant donné ses imprudences, la PJ a bon espoir de stopper sa course folle. D'autant qu'il est déjà venu en France en 2010 et qu'il a peut-être pris là des habitudes…»

Règle n°2: couper les ponts avec tous ses proches, progressivement
Le texte décrit le procédé à suivre pour s’éloigner de ses proches sans les alarmer, l’idée étant de manquer des rendez-vous et de ne pas rappeler des gens sur plusieurs mois. Difficile de savoir si Magnotta a suivi ces conseils ou s’il n’avait simplement pas d’amis. Aucun proche ne s’est en tout cas confié aux médias (seule une ancienne supposée conquête), et un membre de sa famille a dit à l’Ottawa Citizen :
«Il nous a blessé quand il était plus jeune, et ça fait longtemps qu’on n’a pas été en contact. Nous avons entendu parler de tout ça aux infos, et ensuite la police nous a appelé pour nous demander de les prévenir s’il nous téléphonait.»

Règle n°3: vendre tous ses biens et ne garder que du liquide
Comment disparaître complètement et ne jamais être retrouvé explique qu’il faut se débarrasser de tous ses biens en les vendant et ne conserver que «des vêtements pour une semaine et autre strict nécessaire», ainsi que sa voiture, nécessaire pour la suite de l’opération disparition. Dernière étape, retirer tout son argent de son compte en banque et le fermer, aussi tard que possible. Un peu plus loin, le texte insistait sur l’importance de cet argent, à ranger dans une mallette ou tout autre contenant convenable:
«C’est votre future vie. Si on vous le vole, vous aurez certes disparu, mais vous vous retrouverez à mendier de l’argent au lieu de mener la belle vie dans votre nouvel appart.»
Luka Magnotta a-t-il suivi ses propres conseils? RTL affirme qu’il a retiré de l’argent Place de Clichy. Soit il s’agit un compte en banque à son nom, et ça va à l’encontre de ces règles (en plus d’être particulièrement débile), soit c’est un compte appartenant à une nouvelle et fausse identité, une étape suivante de la disparition décrite par le texte publié en ligne.
Mais il aurait également commis deux vols au moins dans le quartier des Batignolles à Paris. Un fonctionnaire de police disait ainsi au Figaro penser qu’il devait être à court d’argent, ajoutant qu’il serait «obligé de sortir du bois pour assurer sa subsistance».

Règle n°4: se construire deux fausses identités en plus de sa véritable identité
Le guide de la disparition ordonne de se procurer deux fausses identités, avec des faux documents de qualité (permis de conduire, certificat de naissance, numéro de sécurité sociale…), dont l’une doit résider «dans une ville ou un comté proche de votre résidence».
L’idée étant que, dans la semaine précédant sa fuite et sous sa vraie identité, le traqué vend sa voiture à la première de ses fausses identités. La personne en fuite, sous sa première fausse identité, vendra ensuite la voiture dans un autre Etat. Et détruira, bien sûr, au fur et à mesure, ses deux identités (la vraie et la première fausse, faut suivre), pour ne garder que la troisième.
Luka Rocco Magnotta a bien trois identités, il en a même certainement plus. Déjà, son premier nom n’est pas Luka Rocco Magnotta mais Eric Clinton Newman. Il en a changé officiellement en 2006. Et c’est là le problème: son identité de «Magnotta» était tout ce qu’il y a de plus légal, pas fausse aux yeux de la loi et, surtout, liée à son nom d’origine. Il est en plus devenu Magnotta en 2006, soit bien avant le meurtre dont il est accusé, et sa fuite. Il était connu sous ce nom par ses voisins à Montréal, où il séjournait depuis quatre mois.

Règle n°5: ne pas prendre l’avion
Dernière étape, le départ. Le guide de la bonne disparition conseille de vendre sa voiture dans un autre Etat, en prenant un chemin aussi opposé que possible «à celui que vous comptez emprunter pour la destination que vous avez choisie aidera à semer quiconque tente de suivre vos pas».
Une fois la voiture vendue:
«Prenez un bus jusqu’à votre destination. Ne prenez pas l’avion directement, puisque les compagnies aériennes gardent de bien meilleurs listings de leurs passagers. Si vous devez voler (par exemple si votre destination finale est une île des Caraïbes), prenez d’abord un bus vers quelque part d’autre.»
On ne sait pas s’il avait une voiture qu’il a vendue, mais pour l’avion et le bus, c’est raté. Magnotta vivait depuis plusieurs mois à Montréal. Pourtant, il n’a pas d’abord pris un bus vers une autre destination, choisissant d'embarquer directement depuis Montréal le 26 mai, arrivant à Paris le 27 (le corps a été découvert la semaine suivante, après l’envoi d’un pied au Parti conservateur canadien le 29 mai, une vidéo du meurtre a été mise en ligne dès le 25 mai).
Il aurait ensuite pris le bus depuis Paris pour rejoindre Berlin, mais trop tard. Il y a été arrêté ce lundi 4 juin. C'est grâce aux signaux émis par son téléphone qu'il avait été repéré plus tôt à Paris. Il faut dire que Comment disparaître complètement et ne jamais être retrouvé ne disait rien sur les téléphones portables, et que Luka Rocco Magnotta a été suffisamment stupide pour se servir du sien.
Cécile Dehesdin





Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Luka_Rocco_Magnotta
http://www.sudouest.fr/2012/06/05/luka-rocco-magnotta-la-police-canadienne-n-exclut-pas-d-autres-meurtres-du-depeceur-734430-7.php
http://www.slate.fr/story/57123/luka-rocco-magnotta-fuite-suit-pas-propres-conseils-arrete

The Human Centipede 2 (Full Sequence) (2011)


Martin, obèse asthmatique visiblement atteint d'une déficience mentale, violé par son père, maltraité par une mère castratrice qui lui reproche d'avoir envoyé son mari en prison, souffre-douleur de la grosse brute de voisin, est obsédé par le film The Human Centipede auquel il trouve des vertus érotiques. Il décide alors de reproduire l'expérience et de s'offrir, dans l'improvisation la plus totale, son propre mille-pattes humain. Il kidnappe au hasard ses victimes dans les couloirs souterrains du parking où il travaille comme gardien de nuit, leur tirant dessus ou les anesthésiant au pied de biche. Technique signature. Contre toute attente, il parvient à convaincre l'agent d'Ashlynn Yennie, actrice du film originel de Tom Six, de l'envoyer à Londres pour soi-disant passer un casting avec Quentin Tarantino. Ni une ni deux, il la kidnappe également. Alors que les douze victimes sont réunies dans un entrepôt désaffecté, débute une effroyable boucherie.
Source : http://www.parisladouce.com/2016/05/cinema-sorties-dvd-human-centipede-2.html

Si le 1er film The Human Centipede avait fait une entrée remarquée en Direct to DVD, son successeur pourrait bien, en plus se zapper la sortie cinéma, se voire refuser la sortie en DVD tout court ! C'est en tout cas ce qu'ont décidé les "classificateurs" en Grande Bretagne qui n'ont pas souhaité classer le film en "+ de 18 ans" mais bel et bien d'interdire sa diffusion et sa vente dans tout le territoire ! La raison ? C'est là que ça devient intéressant puisque le conseil motive sa décision en s'appuyant sur l'histoire et la trame du film...

The Human Centipede 2 se résume à un fantasme sexuel déviant" a expliqué la British Board of Film Classification, avant de rentrer un peu plus dans les détails et l'histoire du film...



The Human Centipad 2 raconte l'histoire d'un homme s'éveillant sexuellement à un fantasme nouveau pour lui, basé sur la dégradation, la torture, la mutilation et le meurtre de ses victimes". On le voit par exemple se masturber avec du papier de verre devant le film originel (...) ou prendre son pied en assistant au viol d'une femme, pénétrée par un homme au pénis entouré de fils barbelés... Fin du spoiler et débuts des emmerdes pour la nouvelle production de Tom Six qui risque à nouveau de faire le buzz lors de sa sortie prochaine. En attendant, redécouvrez le trailer de The Human CentIpad, parodie du film par South Park et le trailer du premier film.

Source : http://cinema.jeuxactu.com/news-cinema-the-human-centipede-2-va-trop-loin-14961.htm

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A Serbian Film (2010)

 Auréolé d'une réputation sulfureuse, A Serbian Film peut effectivement être considéré comme un des films les plus extrêmes jamais réalisés, plongée vertigineuse dans le milieu des snuff movies. Dans une surenchère aussi abjecte que trippante, Srdjan Spasojevic remplit l'écran des perversions les plus dégueulasses possibles. Torture, émasculation, viol d'un nouveau-né, pédophilie, nécrophilie, inceste, tout y passe, créant un climat de plus en plus halluciné. Plus malsain que gore, le métrage ne nous épargne rien, sous couvert d'un vague message sur l'état actuel de la Serbie... A ne pas mettre devant toutes les pupilles mais un film qui laisse des traces et dont les dernières images ne sont pas prêtes d'être oubliées... 

Ceci dit, il faut bien le reconnaître. Srdjan Spasojevic a gagné son pari. A Serbian Film va rencontrer le succès escompté et déclencher la polémique, ainsi qu'un énorme scandale au moment de sa sortie. Le ministère public serbe ouvre même une enquête sur les conditions de tournage du film. Le long-métrage est tancé, hué et vitupéré dans différents festivals.
C'est par exemple le cas lors du festival de San Sebastian qui interdit le film de projection. En Norvège, A Sebian Film est interdit à la vente en dvd en raison d'images explicites de nécrophilie, de pédophilie et de représentations explicites de viols. En résumé, Srdjan Spasojevic voulait que l'on parle de son tout premier film.



Précédé d’une réputation sulfureuse et des rumeurs les plus folles - le film aurait été financé par l’Etat Serbe (ce qui est faux !) - A Serbian film pourrait décrocher le label de film le plus déviant/dérangeant/barré/sadique jamais fait que ça n’étonnerait personne. Effectivement, c’est un cocktail Molotov d’images scandaleuses et choquantes où s’enchainent viols, tortures, sadisme, émasculation, sauvagerie, acte de pédophilie, abus de nouveaux nés, on en passe et des meilleures. 


Effectivement les déchainés (certains diront dérangés) réalisateur et scénariste n’épanchent jamais leur soif et n’y vont pas de main morte. La liste est chargée, longue et non exhaustive. Mais finalement, est-ce que cette boucherie ne cacherait pas un discours ? Encore faut-il avoir la volonté d’aller fouiller un peu derrière l’œuvre et avoir envie de dépasser le premier degré de ces images d’une violence extrême, le film n’arrivant jamais à se faire une place claire entre racolage et satire. 


Car ici, vous l’aurez compris, rien n’est subtil, le tandem usant et abusant des métaphores pour parler de leur pays, de son histoire, de sa déchéance et de son avenir improbable: la pornographie sert ici d’illustration au système politique simplement résumé à « baiser ou se faire baiser », le viol du bébé est une allusion à la jeunesse volée par le pays depuis 20 ans, etc. Le film aurait donc bien quelque chose à dire, un peu comme le faisait, à sa manière, Hostel 2. A chacun donc d’y voir ce qu’il veut : un torture porn hyper malsain, un faux snuff qui se désamorce tout seul, certaines idées en devenant hilarantes tellement il faut être barré pour y penser, ou bien un shocker conçu pour faire réfléchir/réagir une audience trop souvent caressée dans le sens du poil…

The Human Centipede I (2009)


Date de sortie 30 aout 2009 (1h 30min)
De Tom Six
Avec Akihiro Kitamura, Dieter Laser, Ashley C. Williams
Genre Horreur
Nationalité Néerlandais

SYNOPSIS ET DÉTAILS
Interdit aux moins de 16 ans
Une nuit, deux jeunes américaines en voyage à travers l’Europe, tombent en panne en plein milieu d’une forêt. Par chance, elles découvrent une maison dans laquelle vit un ancien chirurgien allemand, le docteur Heiter. Ravies d’y trouver refuge, elles sont alors loin d’imaginer qu’elles vont devenir les cobayes d’une expérience chirurgicale inédite : le médecin entend en effet créer un mille-pattes humain en les reliant entre elles par un seul et même tube digestif.

Tom Six vous emmerde

Coucou Tom. Dis donc, ton film The Human Centipede, c’est un peu hard. Y a des festivaliers qui ont eu la gerbe en voyant ton film (NDR. Lors de la première projection au Festival de Sitges). Tu peux donner ton CV qu’on se rassure ? 
Tom Six : T’as pas Internet, mec ? Non, je plaisante. Écoute, j’ai commencé en tant que réalisateur sur le premier « Big Brother » aux Pays-Bas. C’était aussi le premier au monde. On peut ainsi dire que je suis né avec la téléréalité… Et que mes films découlent de cette mouvance. Ensuite, ma sœur Ilona et moi-même avons monté une société de production (Six Entertainment) et j’ai écrit et réalisé trois longs métrages : Gay (2004), Honeyz (2007) et I Love Dries (2008). Puis, lassé par le politiquement correct, j’ai pensé à The Human Centipede.

Ah, et sérieusement t’as eu des influences ?
Tom Six : J’aime les films qui osent transgresser les tabous. Pas seulement de films d’horreur. Je pense évidemment à Salo ou les 120 journées de Sodome (Pier Paolo Pasolini, 1977) mais aussi à une comédie comme Borat, que je trouve brillantissime. Selon moi, au cinéma, rien ne va jamais assez loin. Quand on vous annonce un film scandaleux et que vous vous retrouvez devant un pétard mouillé, vous avez envie d’être remboursé. J’aime la provocation, la controverse et ça me procure une intense satisfaction de savoir que ma présence dérange.

The Human Centipede de Tom Six
Quel était ton objectif ?
Tom Six :  Je voulais me moquer de films comme Saw que je trouve répugnants. Les deux filles s’enferment presque sciemment dans un piège. N’importe qui se serait déjà enfui rien qu’en voyant la tête de Dieter Laser, à qui j’ai d’ailleurs demandé de forcer le trait pour paraître encore plus effroyable. Ce n’est qu’après, une fois que l’opération a eu lieu, que le récit change de ton et devient un cauchemar plus sauvage

Comment as-tu trouvé l’acteur Dieter Laser, qui joue le chirurgien psychopathe ?
Tom Six : En fait, je l’ai repéré dans un vieux film dans lequel il avait joué. Je n’avais aucun acteur en tête au moment de l’écriture. L’homme est incroyablement brillant et l’acteur tient du génie. Nous avons eu une remarquable alchimie ensemble.

Quel est le film qui a réussi à te choquer ?
Tom Six : Je dirais Salo, de Pasolini. C’est le seul à l’heure d’aujourd’hui. Un conseil à vos lecteurs : si vous ne l’avez pas vu, vous ne savez pas la chance que vous avez de le découvrir

Suite à ce qui s’est passé avec la censure de The Human Centipede 2 (initialement banni en Grande-Bretagne avant d’être choppable deux mois plus tard partout dans le monde via torrent), des réalisateurs t’ont soutenu ?
Tom Six : Non, et la raison est bien simple : je ne parle pas beaucoup aux autres cinéastes parce que je suis la plupart du temps chez moi , à Amsterdam. Mais je suis sûr qu’ils détestent tous la censure.

Pour finir, tu peux nous donner tes dix films préférés au monde ?
Salo, de Pasolini. La grande bouffe, de Marco Ferreri. Les Idiots, de Lars Von Trier. Fitzgarraldo, de Werner Herzog. The Aristocrats, de Provenza. Crash, de David Cronenberg. Borat, donc. The Comfort of Strangers, de Paul Schrader. Themroc, de Faraldo. Shining, de Stanley Kubrick. Je pense que je n’ai pas besoin de justifier mes choix, ces films sont tous brillants à leur façon.
Source : http://www.chaosreigns.fr/tom-six-vous-emmerde/


Streaming --- The Human Centipede I

Tags : Horreur, Tom Six, The Human Centipede I, The Human Centipede, Pays-Bas, Film gore,

Snuff 102 (2007)

ANECDOTES

Snuff 102 a crée un immense scandale au festival international de «Cine de Mar del Plata», la moitié des spectateurs ont été victimes de malaise durant le visionnage.
Il est maintenant considéré comme le film le plus choquant et extrême jamais fait, certains le considaire comme quasi-inregardable. Il est filmé comme un film underground.
Avec A Serbian Film, on savait que les pays de l’Est étaient particulièrement efficaces quand il s’agit de traiter de ce phénomène de Snuff Movie. Rappelons pour ceux qui ne le savent pas encore que ce terme désigne un film dans lequel toutes sortes de sévices, aussi bien physique que morale, sont infligés à une personne qui meurt généralement dans d’atroce souffrance à la fin de la vidéo. Rappelons que ces légendes urbaines sont vraies. Ce que l’on savait moins en revanche, c’est qu’à ce petit jeu, un autre pays se démarque et bat les pays de l’Est à plate couture : l’Argentine.

Considéré lui aussi comme un film insoutenable lors de sa sortie dans divers festivals, Snuff 102 n’est pas une descente aux enfers progressive mais l’enfer dans toute sa splendeur. Dès les premières secondes on est dans le bain avec cet enchainement de séquences vous retournant les tripes qui vous mettent face au côté le plus obscur de l’humanité. Tortures, viols, démembrements seront bien évidement de la partie. Le réalisateur ne nous laisse aucune minute de répit et enchaine les images chocs rendues encore plus convaincantes avec cette atmosphère sordide et dégueulasse au possible qui ferait passer un Saw ou un Hostel pour un épisode de Dora l’exploratrice.


Fait encore plus dérangeant, a contrario d’un Serbian Film qui laissait au final apparaitre de grosses ficelles atténuant considérablement l’effet souhaité, Snuff 102 les cachent à merveille. Les artifices utilisés sont imperceptibles et l’impression malsaine que l’on assiste en réalité à un vrai Snuff Movie (impression rendue d’autant plus forte que la pellicule est volontairement sale et nous met face à un semblant de film amateur fait à l’arrache dans une cave sentant bon la pisse) se ressent pendant les ¾ du métrage. Très déstabilisant et plus encore si l’on ajoute des acteurs d’une crédibilité sans faille pour simuler la douleur. Seule la fin est un peu décevante dans la mesure où elle n’échappe pas à cette traditionnelle poursuite entre la victime et son bourreau. Hormis ce détail, Snuff 102 est une très grosse claque en la matière.

Sans concession, chiadé, malsain, sordide, Snuff 102 est l’expérience la plus aboutie à ce jour en terme de Snuff Movie. A conseiller à tous les amoureux du genre mais attention toutefois à ne pas mettre ce film entre toutes les mains tant l’expérience est forte et pourrait être déstabilisante pour les plus « faibles » d’entre nous n’arrivant pas à avoir le recul nécessaire pour regarder un tel film.

Snuff 102 --- Streaming

Guinea Pig 06 Mermaid in the Manhole (1988)

Ce sixième film de la série "GUINEA PIG" renoue avec l'esprit sérieux des 2 premiers épisodes, à la différence près que celui-ci ne cherche aucunement le réalisme et s'inscrit d'emblée dans un univers fantastique (même si l'épilogue est là pour nous en faire douter).

Toute la trame du film repose sur la dégradation du corps de la sirène. 

D'abord basées au niveau du ventre, les plaies se mettent vite à saigner et la baignoire se remplit de sang tandis que le peintre tente vainement d'éponger les blessures. 

Dans un deuxième temps, à la demande de sirène qui voit les plaies recouvrir maintenant son torse, le peintre perce une des cloques et du pus s'échappe de la blessure dans un magnifique ralenti nous dévoilant cette première gerbe de pus qui gicle et qui coule le long d'un de seins. Réitérant le geste sur les autres cloques, la baignoire sera vite garnie de pus multicolore, coulant et suintant abondamment. Pus qui sera récolté dans des bocaux et utilisé par le peintre pour la suite de son œuvre.




La déchéance de la sirène atteindra un stade ultime avec l'apparition de longs vers (chenilles ?) qui transpercent les lésions et se répandent sur la chair infectée ; une invasion crasseuse que ne pourra arrêter le peintre, de nouvelles larves encore plus corpulentes sortant des plaies au fur et à mesure que celui-ci essaie de les récolter.



Difficile de ne pas penser à la scène du vomi de "CITY OF THE LIVING DEAD" devant ce débordement de masse grouillante. Au niveau des influences on pense aussi au "STREET TRASH" de Jim Muro pour ce déluge de gore multicolore, à la peinture sanglante de "COLOR ME BLOOD RED" de Hershell Gordon Lewis ou encore aux œuvres de Cronenberg pour le concept général reposant sur la dégradation organique, la caméra s'attardant longuement sur ce corps qui suppure tout le long du film.


Seul léger défaut, les quelques scènes inutiles montrant les voisins s'inquiétant du comportement du peintre...

L'histoire parle d'un peintre dont la femme la récemment quitté. Il consacre tout son temps et d'attention à son art, s'aventurer dans les égouts sous sa maison à la recherche d'inspiration pour ses peintures, qui représentent toutes les scènes de la décadence et de la maladie. Auparavant quand cet égout était une rivière, le peintre joué comme un enfant et il croit qu'une fois il a vu une sirène. Sur l'un de ses treks vers le bas dans le courant sale, il se rend compte que ses convictions avaient raison quand il découvre la sirène, pris au piège dans l'égout puant, elle lui explique que lorsque la rivière était à sec, elle était incapable de retourner à la mer et se cacha dans le système d'égout. 



Sa peau infectées après des années de contact avec les déchets et la pollution, elle supplie le peintre de l'aider. Il décide de l'emmener dans sa maison, où il la met dans sa baignoire et procède à son portrait. Son état se détériore et après les plaies purulentes en éruption sur tout le corps. Bien que les deux savent que la mort est inévitable, la sirène demande à l'artiste de documenter sa désintégration dans sa peinture. Ce qu'il fait et le lien entre les deux devient plus fort que sa détérioration. Lorsque les plaies augmentent, il ajuste son portrait en conséquence, même lorsque l'infection se transforme en une mutation grotesque qui couvre tout le corps. Quand il ne parvient plus à trouver la bonne couleur pour représenter fidèlement les couleurs de ses infections, elle lui dit d'ouvrir le furoncles avec une lame de rasoir et utiliser le pus à la place.


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Guinea Pig 05 Android of notre dame (1988)

Nous voici aujourd'hui face au cinquième et avant-dernier opus de la saga des Guinea Pig intitulé "android of notre dame". Comme je l'ai déjà mentionné dans certaines fiches d'autres opus de la saga, chaque épisode a sa particularité : "devil's experiment" (opus 1) est le plus malsain, "Flower of flesh and blood" (opus 2) le plus gore, "he never dies" (opus 3) le plus réfléchi et le plus drôle, "mermaid in a manhole" (opus 4) le plus gerbant, "devil doctor woman" (opus 6) le plus loufoque et décalé tandis que "android of notre dame" (opus 5) est certainement le plus… heu… mauvais. Allez, ne perdons pas de temps et analysons brièvement cet épisode qui s'avère décevant en tout point.

Un nain désire trouver une façon de guérir sa pauvre sœur atteinte d'une maladie inconnue mais un escroc affirmant connaitre la formule secrète se met en travers de ses recherches, poussant notre scientifique à le torturer tant que celui-ci ne lui donnera pas le remède miracle. Même si le scénario peut s'avérer intéressant et prometteur en termes de tripailles, ne vous y trompez pas car, même si les effets spéciaux tiennent la route, le film accumule les lourdeurs et les lenteurs sans s'en soucier visiblement. En effet, l'histoire de Kazuhito Kuramoto manque cruellement de rythme, notamment lors de ses vingt premières minutes où l'on suit notre vaillant scientifique dans ses expériences mêlant biochimie, chimie, neurologie et anatomie, expériences qui s'avèrent au final bien pompeuses (il tourne un bouton, puis un autre, fait une pause, retourne un bouton, attend, retourne un bouton…). Peu de musique, beaucoup de gros plans insipides, une photographie hideuse, une lenteur à la limite du supportable : les vingt premières minutes sont bien monotones et ne prédisent rien de bon pour la suite, poussant le spectateur à la somnolence et à l'inattention.



Il faudra attendre environ la moitié du film pour voir enfin un peu d'action avec la visite de l'escroc chez le nain où celui-ci va lui faire subir des sévices que le malheureux était bien loin d'imaginer, pensant plumer à nouveau son pigeon lors de cette visite amicale. Cette séquence marque radicalement le passage d'une partie monotone où le manque d'action se faisait cruellement ressentir à une autre partie bien plus dynamique et généreuse en scènes gores. Le film se paye même le luxe dans sa seconde moitié de reprendre des scènes d'anthologie du culte "ré-animator" sorti 3 ans auparavant (notamment ce passage de la tête coupée réanimée). Un passage ma fois bien sympathique dont on ne reprochera pas au final à Kazuhito Kuramoto cette similarité évidente avec le long-métrage génialissime de Stuart Gordon (d'ailleurs, on peut rapprocher cette scène de la tête coupée à la séquence finale de "he never dies" alias Guinea Pig 3), les effets étant très bien faits et le cinéaste ajoutant ses propres idées, évitant de calquer bêtement sans réfléchir l'œuvre culte de 1985.


Oui il est vrai que cette deuxième partie du film est nettement plus intéressante que la première mais cela ne signifie pas pour autant que ce cinquième opus devient passionnant. Les dialogues sont médiocres, la mise en scène pathétique. Le nain, qui jusque là se montrait sérieux, réfléchi et attentionné vis-à-vis de sa sœur, devient tout à coup pervers, machiavélique et ne cesse de ricaner bêtement, rendant le film grotesque et pompant.



Ce qui est ambigu dans cet épisode, c'est que l'on ne sait pas vraiment la volonté première du réalisateur : est-ce un film fait pour rire ou une
œuvre dramatique et sérieuse en tout point? Kazuhito Kuramoto et ses acolytes semblent avoir voulu mixer ces deux registres : les liens entre le frère et la sœur mais également entre l'escroc mutilé et sa femme pour le côté dramatique de la situation (on se rapproche alors volontiers d'un "mermaid in a manhole") et ce côté grandguignolesque qui émane des tortures perpétrées par le nain ainsi que des grimaces exagérées de sa victime (ce côté gore absurde renvoyant à l'opus "he never dies" sorti 2 ans auparavant). Quoiqu'il en soit, le mélange de ces deux registres fonctionne ma fois très bien, à l'exception que les acteurs se montrent bien trop souvent médiocres dans leur jeu (les interprètes masculins surtout) ce qui discrédite un peu cette histoire qui aurait pu être bien plus intéressante à suivre.



Heureusement, les effets gores sont toutefois assez généreux dans cet opus également, même si quelques-uns manquent indéniablement de réalisme (la scène de l'éviscération où la peau du ventre ressemble à du latex, les jambes coupées de l'escroc qui sentent bons le plastique…). On retiendra toutefois certaines séquences assez gores comme ce passage où le nain extirpe un par un les os de la cage thoracique de sa victime, toujours avec ce bruit de craquement que l'on percevait déjà brillamment dans l'opus "flower of flesh and blood". On notera également de très bons effets spéciaux gélatineux et gluants (référence à la scène de l'œil sorti de son orbite dont s'écoule cette substance visqueuse et très poisseuse : ma scène préférée du film), quelques effets trashs (comme ce liquide épais et orange qui sort de la tête de l'escroc), quelques scènes bien sanglantes (cette jolie giclée de sang que se prend le scientifique en plein visage) et également quelques gros plans bien réalisés (notamment sur des oreilles, l'une pourrie et l'autre fraichement découpée quelques secondes auparavant, ou encore ce gros plan sur le découpage d'une langue). Vous l'aurez compris, les effets spéciaux demeurent, de part leur diversité, le seul bon point de cet épisode raté de la saga des Guinea Pig.



Inutile d'aller plus loin dans l'analyse, nous ne trouverons plus grand-chose de très passionnant à dire sur cet opus qui demeure pourtant l'un des plus longs (50 minutes environ : c'est dire la longueur de pellicule inutile). "android of notre dame" est l'épisode le plus mauvais de la saga et de loin. Mise en scène médiocre, acteurs décevants, manque de rythme évident lors de la première moitié du film, cet opus des Guinea Pig évite toutefois le naufrage grâce à des effets spéciaux très variés et pour une bonne partie réussis.
Un opus à oublier, le seul à vrai dire…

Guinea Pig 04 Devil Woman Doctor (1986)

Un travesti qui se présente comme médecin sans diplôme spécialiste des cas étranges et désespérés nous invite à en découvrir quelques-uns uns, sous forme de courts sketchs.

Au programme : une famille dont les têtes des membres explosent s'ils s'énervent, un homme atteint du syndrome de Jekyll and Hyde, un ventre de yakuza bavard, un buffet anthropophage, un couple "à moitié vivant", des organes abandonnés un peu trop affectueux, un homme qui transpire du sang, un tatouage farceur et une réunion de patients présentant différentes particularités physiques loufoques...


Cet opus de la série des Guinea Pig laisse complètement de côté l'aspect réaliste et malsain de certains épisodes pour donner franchement dans le comique. Et quel comique !


On touche souvent les abysses de l'humour, on se demande même parfois si ce n'est pas un enfant en bas âge qui a écrit des parties du script. Néanmoins, certaines idées restent amusantes et, face à un tel étalage de bêtise, on se surprend à rire de bon cœur.

Les trucages, quant à eux, vont du bricolage au... bricolage bâclé ! Les effets relativement réussis (amant zombie, crotte vivante) côtoient les échecs affligeants (chasse au tatouage, buffet humain, divers maquillages...) qui n'ont rien à envier à de la décoration de train fantôme.

Ce mélange de gore et de déconne lourdingue entre potes n'est pas sans rappeler le style Troma. Vous savez à quoi vous attendre ! Alors qui veut de la bonne tarte aux pointes ?


Il semblerait que le choix d'un ton ostentatoirement comique et d'effets gores plutôt faiblards émane d'une décision de la production. Elle aurait souhaité calmer le jeu et disculper la série des Guinea Pig en faisant un épisode résolument "léger" après l'affaire du meurtrier pédophile de Guinea Pig 2 : Flowers of Flesh and Blood".



Guinea Pig 03 He never dies (1986)

La série des Guinea Pigs est vraiment une saga originale et atypique malgré sa qualité. Il faut dire que cette série culte d’horreur n’a jamais vraiment revendu plusieurs fois la même recette. Tout en restant un registre gore, chaque film propose quelque chose de nouveau.

La saga fait ses premiers pas en 1985 avec deux films : Devil’s Experiment et Flowers of Flesh and Blood. Il s’agit de deux films d’horreur torture porn qui ont la même base mais qui propose un concept un peu différent l’un de l’autre. Cependant les réalisateurs cherchent souvent à faire croire au spectateur qu’il est en présence d’un vrai Snuff Movie (ce qui est bien évidemment un gros canular marketing). En 1986 c’est Masayuki Kusumi qui se lance dans la réalisation de He Never Dies, un troisième opus qui change un peu le concept en choisissant de s’orienter vers la comédie horrifique.

Hideshi est un jeune japonais qui travaille dans une entreprise. Son existence est peu enviable puisqu’il n’a pas vraiment d’amis et surtout il est oppressé dans son boulot. Hideshi pense se suicider en se tailladant les veines mais il renonce bien vite face à la douleur. Subissant cependant trop de pression dans son travail, il finit par craquer et récidive en se tailladant très profondément cette fois-ci. Il attend patiemment la mort cependant elle n’arrive pas. Pire sa blessure s’arrête de saigner. Hideshi commence alors à se charcuter plus profondément mais rien n’y fait.


Le jeune homme commence à  sombrer dans le désespoir mais bien vite il est pris d’un sentiment d’euphorie et il décide d’appeler un de ses collègues de travail pour lui faire une farce. Lorsque celui-ci arrive, Hideshi commence à se charcuter et à s’éventrer sous les yeux de son collègue prenant plaisir à le faire hurler de peur.
Plus tard la petite amie du collègue en question arrive dans l’appartement et elle paraît alors plus préoccupée par l’idée de faire du nettoyage que par la situation d’Hideshi.



Voilà donc pour le scénario complètement déjanté et barré de ce nouvel épisode. Clairement le ton n’est pas le même que les deux précédents opus. Pourtant là encore, le film s’ouvre sur un commentateur qui prétend que les faits relatés sont vrais et qu’il s’agit d’une exception de la nature. Tout cela est bien sur ridicule à tel point qu’on doit évidemment se demander si Kusimi ne cherche pas à parodier les deux films précédents.



Cela pourrait s’expliquer par le ton désormais comique que ce troisième épisode donne à la série. Car oui He Never Dies est véritablement attachants. Personnellement j’avoue avoir éclaté de rire face à ce film d’humour trash et gore.
Mais ce qui le différencie également des précédents opus, c’est que le film n’est pas non plus dénudé de fond. Cette comédie horrifique peut également se voir comme une caricature et une satire visant à pointer du doit la culture japonaise du travail. On nous montre ici un jeune homme oppressé dans sa vie professionnelle et qui finit par craquer.



Mais là ou le film va loin dans l’humour noir c’est que justement notre héros n’a même pas le droit de mourir. Belle image d’une société d’individus embrigadés et qui ne maîtrisent plus leur destin. Dans ce monde où il n’est plus qu’un produit de société, l’individu finit par trouver le refuge dans l’autodestruction.

He Never dies a donc de nombreuses qualités. Par ailleurs les effets gores sont plutôt bien foutus. Après il est clair que ce moyen métrage est loin du chef d’œuvre. La mise en scène est pas mal mais pas brillante pour autant, ça sent le petit film amateur. 
Cependant ce film se démarque de la série en développant un contenu.


Guinea Pig 02 Flower of Flesh and Blood (1985)

Flowers of Flesh and Blood est un film japonais réalisé par Hideshi Hino.

Voici l'origine du film: Avril 1985, les cerisiers sont en fleurs a Tokyo. Le dessinateur Hideshi Hibino reçoit un paquet d’un admirateur. Il contient un film 8 mm, 54 photos et une lettre de 10 pages. La lettre parle d’un crime horrible perpétué par un maniaque. Le film 8 mm est authentique, on y voit un homme démembrer le corps d’une femme pour compléter sa collection. Ce film doit rester secret. Hideshi Hibino s’en est inspiré pour réaliser ce semi documentaire. Maintenant au résumé: Une jeune femme marche dans la rue. Un homme la suit, l’assaille et l’endort à l’aide de chloroforme. Lorsqu’elle reprend ses esprits, elle est attachée sur un vieux lit dans une pièce lugubre. Un homme au teint blafard portant un casque de samurai apparaît soudain hors de l’ombre ...


Ce que j'ai envie de dire face à ce film ? Dieu merci car enfin un film qui est à la hauteur de sa réputation ! Je vous avoue qu'avec les précédents films je commençais à désespérer mais Guinea Pig 2 m'a redonné le sourire ! Le début commence très fort avec l’enlèvement de la femme est c'est un point positif car on poireaute pas !



L'histoire tient totalement la route car en plus elle est inspirée d'un fait réel (voir l'origine du film ci-dessus). Vous l'aurez peut être remarqué mais le film ne dure que 45 minutes mais 45 minutes qui vont à l'essentiel ! C'est mieux qu'un film de 1h30 avec 30 minutes d'inutilité.
Les deux acteurs sont excellents dans leur rôle ! Les effets spéciaux sont bluffants et poussés jusqu'aux détails avec par exemple une main arrachée qui se recroqueville ou bien le craquement des os ... Les effets sonores sont très recherchés. L'angoisse et l'atmosphère malsain sont présents est s'assemblent très bien. Je tiens à préciser aussi que c'est un film qui est sorti en 1985 et qui pourtant reste encore aujourd'hui d'un très bon niveau artistique !
Après avoir décapité un poulet sur sa victime pour lui annoncer sa destinée (avec zoom sur le cou décapité par lequel coule le sang), le tueur nous présente chaque phase par le biais d'éclairages aux différentes couleurs.

Phase 1 (rouge) : Tranchage des mains par un couteau à cran d'arrêt. Le sang gicle à flot et le réalisme est tel que la première main coupée se referme sur les doigts du sadique, un détail qui démontre d'emblée le soin apporté à la réalisation des effets gores.


Phase 2 (bleu) : Découpage des bras avec un second couteau et à l'aide d'un marteau pour dégager les os. Rien n'est suggéré : alternance de gros plans sur la chair découpée et le sang qui fuse entre chaque coup de burin. Mention spéciale aux bruitages qui bien que très exagérés s'avèrent ultra efficaces.



Phase 3 (jaune) : Pour le démembrement des jambes au dessus des genoux le bourreau s'équipe d'une scie. Là encore le réalisme est de mise, un plan étonnant part de la tête de la victime à demie consciente et descend vers une des cuisses en train d'être séparée du reste du corps.

Phase 4 (verte) Cette phase enchaîne sur l'éventrement au scalpel avec extraction des organes internes et un magnifique plan de la victime crachant du sang sur la caméra durant l'opération.


Phase 5 (blanche) : Décapitation à la hache dans un ralenti monstrueux, tête qui vient rebondir sur un mur et grosses éclaboussures de sang sur le visage du sadique. L'extraction d'un oeil à la petite cuillère conclut en beauté la cérémonie. Emu par tant d'esthétisme, le Samouraï sadique contemple méticuleusement chaque membre découpé, il ira même jusqu'à lécher la tête décapitée et l'oeil fraîchement arraché. Il nous dévoilera enfin sa collection personnelle composée de morceaux de corps humains pour la plupart en état de décomposition grouillant d'asticots et de vers, ainsi que des sortes de sculptures entremêlant membres humains et plantes vertes.




La fin est très bonne ! J'ai envie de dire aussi très recherchée puisque on a l'impression d'être dans une galerie d'art mais au lieu des tableaux on a des sculptures de cadavres. Bref un film à voir au moins une fois !



 

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